Las Palmas

20/11/2012 23:09

Las Palmas…

Les canaries, après ces douze jours de navigation (avec il est vrai le stop a Madère), Je trouve ici un climat chaud et… chaud !!!!  

Quel plaisir d avoir a la fois le chaud de l air et le chaud de l eau. Déjà une semaine ici et le temps s est comme ralenti, on ne voit pas passer les journées, sieste, plage, sieste, nage, sieste, repas, sieste… a j oubliais quand même les travaux, mêmes minimes, qu’ il y a a faire sur le bateau, entre la maintenance normale, c est a dire le nettoyage, brossage, décapage, et les réparations comme le lasyjack qui a fini par définitivement me contrarier. Les coutures du zip ont finit par lâcher (en effet le « sac » est trop petit par rapport a la voile), Dufour et Elstrom ne voulant pas le reconnaitre malgré les voiles offshores plus volumineuses a plier, en fait cela avait commencé a La Rochelle, mais je tenais a le faire a moindre cout, alors cela tombe bien. L électronique a l air de nouveau en ordre, jusqu’ a la prochaine panne !! Et le reste du bateau a aussi l air ok. Apres une plongée d inspections, et le retrait d un bout dans l hélice, les parties immergées du bateau sont ok de nouveau. Bref rien de bien méchant en soit, que du « normal ».

Revenons donc a Las Palmas, ou je vais rester jusqu’ a la réparation de mon « sac », et la description de cette ville, pas du tout touristique, une « capitale » ou s anime la vie a compté de 9 heure pour soudainement s arrêter vers 14h. Le soleil et la chaleur en seraient-ils les raisons ? Et bien oui puisque de nouveau tout revie vers 17h et jusqu’ a 21 heures ou les magasins et commerces sont ouvert et enfin plein de clients. Je n oublie pas les restaurants, avec les plats typiques espagnoles, de la paella aux bocadillas, en passant par les tapas et autres grignotages locaux… La bonne surprise c est le prix des fruits et légumes et leur fraîcheur, le système monopolistique français du secteur, via Rungis et les grandes surfaces, (a part quelques marchés, qui bien souvent n ont de locaux que le nom), nous ayant condamnés a des prix exorbitants et des produits passant une grande partie de leur vie dans les chambres froides et autres solutions chimiques avant d arriver sur nos étales (mais c est le prix a payer pour manger des fraises en Janvier !!!).

Donc la vie reprend le soir, et c est compréhensif, quand les températures redeviennent supportables, après avoir été comme assommé par un soleil puissant et ravageur… bonjour les brulures a qui ne se protègerait pas… alors on comprend mieux l art de la sieste… oui tout un art, pouvoir trouver une solution pour dormir, ou du moins se reposer par 30 a 35 degrés, relève parfois du défie… alors imaginez, travailler !!!

D ailleurs au moment ou j écrie ces lignes, je me prends a penser qu’il est l heure de la sieste… oui il est 15 heures et la ville… dort… bon j exagère un peut, comme d habitudes, mais un peut de romance n est il pas bon a prendre ? Et vous que feriez vous a ma place ? Oui je vous entends d ici, « va donc dormir au lieu d écrire ces C…. »

Je voulais juste finir cette petite page par une dédicace : « trouves le sommeil voyageur quand tu le peux, tu connais le temps d hier, tu vis celui d aujourd hui, tu découvriras celui de demain. Il te faut garder tes forces pour vivre tes découvertes»…

Alors : votre dévoué… mais pas trop